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DIEU, LA RECHERCHE DE LA VERITE,

L'EXERCICE DE L'ESPRIT DE JUSTICE ET L'EDUCATION

 

 

 

1 Les attentats du mardi 11 septembre 2 001

 

Le mardi 11 septembre, de terribles attentats terroristes très meurtriers ont eu lieu aux Etats-Unis notamment à New York, dirigés contre de la population civile, en soulevant l'indignation écœurée de beaucoup de pays.

 

Le plus choquant est cette couverture de Dieu qu'utilisent néanmoins certains pour justifier de tels actes. L'idée que l'on se fait de Dieu semble terriblement dévoyée dans ce cas.

 

En effet si l'on accepte le principe que Dieu est un Dieu bon, soucieux de toute sa Création à qui il veut du bien et qu'il cherche progressivement à perfectionner au fil des siècles, on doit admettre que Dieu est également soucieux du bien de toute l'Humanité qui fait partie de cette Création et qui se trouve au stade actuel dans une situation d'évolution rapide de son comportement acquis alors que l'harmonie des relations entre les hommes est encore très imparfaite malgré les progrès des civilisations successives.

 

Dieu veut du bien à l'Humanité et son commandement principal qui en découle en plus de l'amour à lui rendre est que tous les hommes doivent s'aimer entre eux, ce qui signifie notamment respect des autres et de leurs différences.

 

On ne comprendrait pas dans ces conditions que Dieu puisse apporter sa caution à des actes qui s'appuient sur un enseignement de haine, d'intolérance et d'utilisation de procédés contraires à la morale la plus élémentaire et qui ne peuvent qu'être une cause supplémentaire d'accroissement des conflits et un empêchement grave pour un homme ainsi mal initié de considérer son prochain quel qu'il soit avec le respect a priori que l'on doit à toute personne qui faisant partie de l'Univers est potentiellement dépositaire d'une parcelle de Dieu  présent dans tout l'Univers.

 

2. Obligation de rechercher la vérité, d'exercer un esprit de justice en développant son esprit critique

 

Le commandement d'aimer tous les hommes au-delà de ses intérêts individuels, de classe, de clan, de secte, de nation a pour conséquence une ardente obligation de rechercher sincèrement la vérité pour pouvoir exercer un vrai esprit de justice et de compréhension de l'autre malgré les différences.

 

Cette obligation pour l'individu se traduit également par une obligation collective pour les familles et les sociétés  de mettre en œuvre une éducation et un enseignement adéquats.

 

Il faut ainsi éviter des formes d'éducation et d'enseignement qui propagent des idées de haine, de violence et d'intolérance auprès de personnes, notamment des jeunes, qui ne sont pas de plus armés pour exercer un esprit critique suffisant.

 

Il faut au contraire mettre en œuvre des formes d'éducation et d'enseignement propres à propager des idées de compréhension et de tolérance et  convaincre dès le jeune âge de la nécessité de tous les moments pour chacun d'approcher au maximum et en toute sincérité de la vérité qui lui permettra  d'exercer son esprit de justice dans les conditions les meilleures de respect et de compréhension du prochain.

 

L'approfondissement nécessaire des connaissances suppose notamment l'acquisition d'outils propres à permettre une évaluation de la qualité des informations dans un environnement d'informations qui peut être très brouillé et qui nécessite d'autant plus d'efforts pour atteindre à la vérité. La passivité serait une faute.

 

3. Le développement de l'esprit critique

 

C'est une obligation.

 

La vérité est souvent imparfaite car elle peut être contingente à l'histoire ou dépendre du sens donné par chacun à des mots et concepts insuffisamment précis. Un premier effort devrait alors consister à replacer dans son contexte historique une proposition ou un discours prêtant à discussion et à préciser le sens des mots et des concepts dans les discussions.

 

On devrait également utiliser et donc enseigner quelques critères d'appréciation de la véracité d'une proposition ou d'un discours:

 

-le critère de cohérence. Si dans une proposition ou dans un discours des éléments sont contradictoires, on devrait avoir de sérieux doutes sur la validité de la proposition ou du discours, ce qui devrait normalement conduire à une analyse plus approfondie des justifications éventuelles qui peuvent provenir notamment des contingences historiques (ce qui est vrai à une époque peut ne plus l'être à une autre) ou de l'imprécision des mots et des concepts utilisés à différents endroits d'un corps de texte.

 

-le critère de vraisemblance. L'expérience de la vie courante, ses connaissances personnelles peuvent être utilisées pour apprécier si une proposition ou un discours ou une de leurs parties a un degré de vraisemblance suffisant. S'il n'en est pas ainsi, on devrait avoir un doute sur la véracité de la proposition ou du discours, ce qui devrait susciter des efforts de recherche de justifications éventuelles de ces invraisemblances.

 

-le critère de non-intéressement. Si dans une proposition ou un discours en provenance d'une personne ou d'un groupe de personnes, ceux-ci peuvent avoir un intérêt dans la formulation de la proposition ou du discours, il peut y avoir doute sur la véracité de la proposition ou du discours, ce qui devrait conduire à faire des vérifications.